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Fusionner le chantier et le bureau

Fusionner le chantier et le bureau

Avec sa technologie très ergonomique, Syslor contribue à moderniser les pratiques pour les chefs de chantier et les géomètres dans les travaux publics, en renforçant la sécurité et l’efficacité. Rencontre avec Maxime Renaud, attaché commercial, et Édouard Semin, gérant de Syslor

Avant de rejoindre Syslor, Maxime Renaud a passé 8 années chez Vinci en France, où il était dessinateur-projeteur. Pour les avoir déployées auprès des chefs de chantier et des opérateurs terrain dans toute la région Champagne-Ardenne, il connaît bien les solutions proposées par Syslor et a une expérience concrète de leur utilisation dans une entreprise de travaux publics.

« Je vois, dans ces solutions, un énorme gain de temps passé sur le terrain pour le géomètre qui n’a plus à faire d’aller-retours sur le chantier pour des petites tâches sans valeur ajoutée, comme réimplanter deux points qui ont été accrochés avec une pelleteuse, remettre en place des fiches qui sont tombées ou refaire la peinture qui a disparu au sol », explique-t-il. « Avec les outils Syslor, le chef de chantier qui est sur place peut effectuer ces tâches virtuellement, simplement avec son smartphone. Cela permet aussi d’épargner au géomètre le marquage-piquetage en amont et le récolement en aval, qui sont assez chronophages ».

Qui dit gain de temps, dit gain d’argent et Syslor promet un retour sur investissement rapide grâce à la réduction du temps passé sur certaines tâches. « Sur le marquage-piquetage, donc la partie préparatoire qui consiste à tracer les réseaux au sol, on met jusqu’à 3 fois moins de temps. Globalement, le retour sur investissement va prendre un an, peut-être deux, en fonction de la taille du parc, de l’entreprise et du chantier », estime-t-il.

Un gain supplémentaire, et non des moindres dans un domaine aussi accidentogène que les travaux publics, est le gain en sécurité. « Le travail à proximité des réseaux sensibles est particulièrement dangereux. Il y a encore trop de personnes qui se blessent - voire se tuent - au travail en cassant une conduite de gaz ou d’électricité, parce que le marquage n’a pas évolué avec le chantier. En permettant au géomètre d’avoir accès à tous les plans projetés sur le terrain et en facilitant ainsi la visualisation des réseaux sensibles, Syslor lui apporte un confort et une sécurité non négligeables. Il n’est plus obligé de descendre dans des tranchées qui ne sont parfois pas blindées pour la partie récolement. Il peut capter des données précises via son smartphone, sans prendre de risques inutiles puisqu’il le fait depuis les abords de la tranchée ».

Autre avantage : la simplicité d’utilisation de Syslor rend l’outil accessible même à ceux qui ne sont pas à l’aise avec la technologie. « Nous avons limité au nombre de trois les actions à effectuer avant d’arriver au résultat. Il n’y a pas de paramétrage à réaliser en dehors de celui qui est fait à la réception du matériel, il n’y a pas d’écart possible, tout est guidé, l’outil est pensé pour que tout le monde puisse l’utiliser », indique Maxime Renaud.

« Il faut aussi souligner la rapidité de traitement, qui est un des points forts de nos solutions », complète Édouard Semin. « Comme nos solutions sont en utilisation illimitée, la personne sur le terrain peut envoyer dix vidéos par jour au bureau d’études pour qu’il puisse avoir une vision globale du chantier et voir son évolution à chaque heure. Des statistiques peuvent également être éditées : volumes de terre excavée, mètres linéaires de blindage installés, par exemple. Enfin, l’outil permet de produire les plans de récolement. En restant à son bureau, c’est comme si l’ingénieur ou le géomètre était sur son chantier : Syslor amène le chantier au bureau et fait redescendre les données du bureau vers le chantier pour aider l’opérateur terrain ».

Le Luxembourg accuse un certain retard sur les autres marchés en termes de digitalisation, et Syslor souhaiterait contribuer à sa transition numérique. « Nous pouvons recevoir les personnes intéressées dans nos locaux à l’IFSB pour une démonstration de nos solutions et nous sommes même prêts à nous déplacer sur le terrain pour leur faire tester sur leurs propres chantiers.

Dès qu’on leur met nos outils en main, ils y voient très vite un intérêt. Je me souviens d’un client à qui j’avais donné le récepteur, il l’a pris et ne l’a plus lâché. Il a fait le tour de son chantier pour regarder en réalité augmentée où passaient les réseaux. Il a ensuite fait une vidéo et, au bout de 10 minutes, il a obtenu son nuage de points qui représentait son jumeau numérique. Il pouvait dès lors se positionner sur le jumeau numérique et sur la réalité.

Les travaux publics sont des travaux pénibles. Nous y apportons un peu de « fun », tout en restant très sérieux, concrets, opérationnels et efficaces », conclut-il.

Mélanie Trélat

Extrait du Neomag #66 - Retrouvez l’article complet

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Publié le vendredi 29 novembre 2024
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