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La qualité de l'air intérieur, un enjeu de santé, de confort et de performance

La qualité de l’air intérieur, un enjeu de santé, de confort et de performance

Nous passons en moyenne 90 % de notre temps dans des espaces clos, dont l’air peut être jusqu’à 8 fois plus pollué que l’air extérieur, ce qui peut générer inconforts, troubles et maladies. CIAT (groupe Carrier) propose des solutions concrètes et innovantes pour maintenir une qualité de l’air optimale dans les bâtiments au quotidien.

La qualité de l’air intérieur, invisible mais essentielle

La qualité de l’air intérieur (QAI) correspond à la concentration et à la nature des polluants présents dans l’air respiré à l’intérieur des bâtiments. Elle conditionne directement la santé, le confort, les performances cognitives des occupants, mais aussi la durabilité du bâtiment. Une QAI satisfaisante se caractérise par une très faible concentration de polluants, inférieure aux seuils réglementaires et aux recommandations sanitaires.

On peut classer les polluants de l’air en trois catégories : les polluants physiques (particules fines (PM10, PM 5, PM1), pollens, fibres, allergènes), les polluants chimiques (composés organiques volatils (COV), monoxyde de carbone (CO), dioxyde d’azote (NOx), radon) et les polluants biologiques (virus, bactéries, moisissures).

Deux indicateurs sont utilisés pour mesurer la QAI : le taux de CO₂ qui témoigne du confinement d’un espace - un taux supérieur à 1 000 ppm est jugé préoccupant, et le taux d’humidité, qui peut favoriser le développement de moisissures s’il est mal maîtrisé.

La QAI est influencée par de nombreux facteurs parmi lesquels la qualité de l’air extérieur, les matériaux utilisés pour construire le bâtiment, ceux dont sont composés le mobilier et les textiles utilisés pour le meubler, et surtout les comportements des usagers (aération, usage de produits ménagers, etc.).

Des conséquences sanitaires avérées

Une mauvaise QAI peut provoquer de la fatigue, des maux de tête, des allergies, voire des pathologies chroniques plus graves comme des troubles respiratoires ou des maladies cardiovasculaires. Elle affecte également les capacités cognitives : une étude de la Harvard T.H. Chan School of Public Health a mis en évidence un lien entre l’augmentation du taux de CO₂ et la baisse des performances intellectuelles (temps de réaction, concentration, précision). L’impact est donc mesurable sur la productivité en entreprise et les résultats scolaires.

Le trio ventilation, filtration, épuration pour garantir une bonne QAI

Améliorer la QAI commence par une identification précise des sources de pollution, de leur nature et de leur temporalité. Une analyse rigoureuse permet ensuite de choisir les leviers techniques les plus adaptés.

Ensuite, la ventilation reste la stratégie prioritaire pour maintenir une QAI optimale. Elle assure un apport constant d’air neuf et l’évacuation des polluants. Le taux de renouvellement d’air doit s’adapter à l’usage : d’un volume par heure pour un bureau individuel à plus de cinq pour une salle de classe. La conception du système doit aussi garantir une circulation efficace de l’air, sans zones stagnantes. Un renouvellement insuffisant entraîne confinement, humidité excessive et dégradation du bâtiment (condensations, moisissures, corrosion).

La filtration, seconde ligne de défense, permet de capturer les polluants transportés par l’air. Son efficacité dépend du type de filtre choisi. La norme ISO 16890 classe les filtres selon leur capacité à capter différentes tailles de particules fines (PM10, PM 5, PM1). L’OMS recommande de baser le choix des filtres sur la pollution extérieure (ODA) et la nature des polluants à traiter.

Mais l’enjeu est aussi énergétique : la filtration représente en moyenne 30 % de la consommation énergétique d’une installation de ventilation. Un filtre efficace mais peu énergivore (comme les filtres à poches rigides) permet de concilier qualité de l’air et performance énergétique, tout en espaçant les remplacements. Il existe également des filtres spécifiques, comme les filtres moléculaires (charbon actif, zéolite), qui permettent de traiter les COV et les odeurs.

Des solutions pour une qualité de l’air maîtrisée, avec CIAT

Spécialiste de la qualité de l’air et du traitement thermique depuis plus de 90 ans, CIAT propose au Luxembourg une gamme complète de solutions alliant innovation, performance énergétique et respect des exigences sanitaires.

Ventilation économe et récupération de chaleur

CIAT développe des systèmes de ventilation à haute efficacité intégrant des échangeurs de chaleur (plaques, rotatifs, batteries) qui récupèrent l’énergie de l’air extrait pour préchauffer ou refroidir l’air entrant. Résultat : un air sain et renouvelé, avec une consommation énergétique optimisée.

Filtres avancés et filtre Epure

CIAT équipe ses centrales de traitement d’air avec des filtres HEPA, des filtres à charbon actif et le filtre Epure, conçu pour capter efficacement les PM 5 et PM1. Son design plissé augmente la surface filtrante tout en réduisant la perte de charge. Il se remplace en moins d’une minute, sans libération de fibres, garantissant sécurité et simplicité pour les techniciens. Sans colle ni solvants, le filtre Epure est aussi écoresponsable et pensé pour s’intégrer dans les unités de confort, où il joue un rôle clé dans la purification de l’air ambiant.

Design Air Ceiling et plafonds CVC

En partenariat avec Barrisol, CIAT propose des plafonds tendus CVC Design Air Ceiling qui combinent confort thermique, acoustique et esthétique. Ces solutions masquent les composants techniques, assurent une température homogène et peuvent intégrer un traitement UV-C de l’air. Les versions îlot CVC offrent un système modulaire alliant diffusion thermique, éclairage et acoustique dans une unité compacte. Le ventilo-convecteur peut s’intégrer à l’îlot ou être déporté, assurant une régulation fine et réactive.

Services BluEdge

L’offre BluEdge accompagne les maîtres d’ouvrage, exploitants et techniciens de maintenance tout au long du cycle de vie des installations, de la conception à l’exploitation : audits, diagnostics microbiologiques, tests sur site, hygiénisation par ionisation ou UV, rénovation des équipements CVC anciens avec moteurs EC, nouvelles roues, nouvelles régulations, maintenance préventive planifiée...

Les bonnes pratiques à adopter

Enfin, une bonne qualité de l’air intérieur repose tout autant sur l’exploitation des systèmes que sur la conception technique. D’abord, le dimensionnement des systèmes CVC selon les usages réels du bâtiment et les besoins spécifiques en ventilation est primordial. Ensuite, il convient de privilégier des composants à haute efficacité énergétique et des filtres adaptés au contexte extérieur. La mise en place d’une maintenance préventive rigoureuse est également essentielle pour éviter toute dégradation de la QAI dans le temps. Enfin, il est nécessaire de sensibiliser les usagers à l’importance d’une aération régulière et à l’impact de leurs comportements (usage de produits chimiques, encombrement des bouches d’aération, etc.).

Mélanie Trélat
Article CIAT (groupe Carrier)


Pour plus d’informations : info.luxembourg@carrier.com ou 49 28 49.